vendredi 25 juin 2021

le Métiers m'oblige à bien travailler

Il faut être avant d'être

Au service de la Nation

les exploits de paddy sibitali Atelier sur la cartographie des zoonoses prioritaire

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Ministère de Pèche et Elevage
Secrétariat Général à la Pêche et Elevage Service National d’EpidèmioSurveillance (SENES)
Kinshasa/Gombe, Avril 2021 1. INTRODUCTION Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a obtenu auprès de l’Association Internationale de Développement (IDA), un financement de l'ordre de 150 Millions $US, dont 75 Millions $US de Don et 75 Millions $US de Crédit, pour la mise en œuvre de la phase IV du Projet Régional de Renforcement des systèmes de surveillance des maladies (REDISSE) en Afrique Centrale ; et a confié à l’Unité de Gestion du Programme de Développement du Système de Santé (UG-PDSS), dont l’ancrage est situé auprès du Secrétariat Général du Ministère de la Santé, la mission de gérer sur le plan technique et fiduciaire les différents projets financés par la Banque mondiale et d’autres partenaires. Le Projet REDISSE est multisectoriel et vise à renforcer les capacités nationales et régionales de lutte contre les menaces de maladies au niveau de l’interface homme-animal-environnement, source de la plupart des nouveaux agents pathogènes à tendance épidémique connus. Il vise à pallier les lacunes et faiblesses de la surveillance des maladies, de la préparation et des systèmes de riposte dans tous les pays participants et soutient les efforts menés par chaque pays pour accroître la résilience des systèmes de santé animale et humaine des pays de la sous-région afin de mieux prévenir et lutter contre les flambées de maladies infectieuses. Les ministères sectoriels bénéficiaires et impliqués dans la mise en œuvre du REDISSE sont les suivants : Ministère de la santé (Lead), Ministère de Pêche et Élevage et Ministère de l’Environnement. Les objectifs de développement du projet sont de : (i) renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales pour assurer une meilleure collaboration en matière de surveillance des maladies et de préparation aux épidémies dans les Pays participants ; et (ii) fournir une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou d’urgence admissible. Pour ce faire, le programme REDISSE s'articule sur quatre (4) composantes : Composante 1 : Renforcement de la Surveillance et des capacités de laboratoire pour rapidement détecter les épidémies. Composante 2 : Renforcement des capacités de planification et de gestion des urgences pour réagir rapidement aux épidémies. Composante 3 : Développement des effectifs en santé publique. Composante 4 : Renforcement des capacités institutionnelles, gestion de projet, coordination et plaidoyer. 2. DESCRIPTION DU PROBLEME La RD Congo, bénéficie de l’appui financier de la Banque Mondiale à travers le projet REDISSE IV. Ce projet permet de renforcer le système de surveillance au niveau national et local. Dans un contexte de surveillance le contrôle et la lutte contre la maladie reposent sur la surveillance épidémiologique des maladies. Le réseau National d’Epidémiosurveillance est l’outils par excellence pour assurer la gestion des pathologies dans le secteur de la santé animale dans notre pays. Cette surveillance se veut tout de même globalisante c’est-à-dire qu’elle privilégie la collaboration avec le secteur de la santé humaine et et de l’environnement, avec des Approches « Un Monde, Une Santé ». Elle oblige ainsi d’orienter les actions dans une vision plus globalisante en intégrant les autres secteurs. Bien longtemps, les efforts de riposte contre les maladies animales et les zoonoses ont été quelques fois vains, car ne se focalisant pas à une surveillance intégrée. Les multiples épisodes de survenus des maladies animales plaident pour une surveillance intégrée des maladies animales et zoonose. Il s’avère que le guide SIMAR depuis son élaboration n’a jamais été vulgarisé auprès des utilisateurs. D’où la nécessité de former les acteurs à la Surveillance Intégrée des Maladies Animale et Riposte SIMAR au niveau opérationnel. 3. OBJECTIFS 3.1. Objectif général Former les acteurs au niveau central en Surveillance Intégrée des malades animales des Maladies et Riposte. 3.2. Objectifs spécifiques A l’issue de cette formation avoir au niveau central un noyau d’Experts formateurs en SIMAR:  ayant mmaitrisés les notions de SIMAR  Capables de former les acteurs provinciaux à mettre en œuvre efficacement la détection précoce, l’enregistrement complet, l’analyse régulière et la remontée d’information rapide sur les maladies, les événements et maladies prioritaires devant faire l’objet de surveillance intégrée et riposte. 4. DEROULEMENT DE L’ATELIER L’Atelier s’est déroulé à Kinshasa, dans la commune de Mont-ngafula (hôtel LE POINT) du 12 au 17 Avril 2021, soit pendant 5 jours. L’Atelier a été ponctué d’abord d’un mot d’ouverture (par le Directeur de Service National d’epidemiosurveillance) suivi de la présentation des objectifs de l’atelier de formation des formateurs centraux en SIMAR ainsi que la présentation de l’Agenda. Ensuite, une série des présentations par les facilitateurs avait débuté par ; • Présentation de l’ordre du jour • Répartition des matières à traiter • la présentation du Système de surveillance des maladies animales et riposte, • consultation du guide SIMAR par les participants • Répartition en groupes de travail. D’une manière générale, l’atelier de formation des formateurs s’est déroulé comme suit : Première journée :  Présentation du guide SIMAR aux participants  Présentation sur l’épidemiosurveillance ou surveillance épidémiologique tout en détaillant ses 8 fonctions importantes  Présentation de la section I sur L’IDENTIFICATION ET ENREGISTREMENT des maladies animales et des zoonoses. Un accès particulier a été soulevé par le facilitateur sur la façon dont les maladies animales devraient être identifiées et enregistrées. les définitions des cas restent les éléments primordiaux pour identifier les maladies.  Analyse des annexes liées à la section I  Des échanges et discussions amendements avaient sanctionnées cette première journée. Deuxième journée :  La deuxième journée avait débuté d’abord par la lecture, l’amendement et l’adoption du compte rendu de la première journée.  Ensuite ; la première présentation de la deuxième journée de la section II du guide SIMAR était intitulée LA NOTIFICATION des maladies animales et des zoonoses. Après sa présentation ; le facilitateur a commenté sur l’importance de la notification par les acteurs impliqués dans le cadre de la surveillance des maladies animales ainsi que le circuit de l’information du niveau périphérique vers le niveau central.  Des échanges et des discussions étaient intervenus entre le facilitateur et les participants autour de la notification des maladies animales ; ainsi que la lecture et amendements des annexes de la section II ;  La seconde présentation de la deuxième journée était axée sur la section III intitulé L’ANALYSE ET L’INTERPRETATION des données épidémiologiques ; Après son exposé, le présentateur a donné l’importance d’analyser et d’interpréter les données afin de prendre les mesures idoines.  Des échanges et discussions ainsi que la lecture et les amendements des annexes avaient sanctionnés la fin de la journée. Troisième journée :  La troisième journée avait débuté d’abord par la lecture, l’amendement et l’adoption du compte rendu de la deuxième journée.  La première présentation de la journée parle de la section IV du guide SIMAR intitulé INVESTIGATION DES SUSPEICIONS DES MALADIES ANIMALES par le facilitateur. Cette section decrit comment:  Décider d’investiguer une épizootie et autres évènements de santé animale ;  Enregistrer les notifications d’épizooties et évènements de santé animale  Vérifier l’information notifiée  Préparer l’investigation  Confirmer l’épizootie  Prendre les mesures de riposte immédiates  Analyser les résultats de l’investigation pour déterminer l’origine du problème zoosanitaire.  Des échanges et discussions étaient aussi intervenus entre le facilitateur et les participants ;  La deuxième présentation était axée sur la PREPARATION DE LA RIPOSTE DES EPIZOOTIES EGT AUTRES EVENEMENTS DE SANTE ANMALE ; cette section V decrit comment :  Créer un comité pluridisciplinaire de gestion des alertes zoosanitaires ;  Constituer une Equipe d’Intervention Rapide(EIR) aux situations d’urgence au niveau de la poste d’observation (territoire) ;  Elaborer un plan de préparation et de riposte aux épizooties ;  Constituer des stocks de réserve des produits vétérinaires, vaccins, réactifs, fournitures et autres intrants vétérinaires ;  Cartographier les zones affectées et à risques d’épizooties et autres évènements zoosanitaires ; des échanges et discussions étaient intervenus à cette section.  La lecture et les amendements des annexes liées aux sections IV et V du guide SIMAR étaient intervenus  La fin de la journée était sanctionnée par un compte rendu. Quatrième journée :  La quatrième journée avait débuté par la lecture, l’amendement et l’adoption du compte rendu de la troisième journée.  La première présentation de la journée 4 était axée à la section VII sur la COMMUNICATION DE L’INFORMATION ; cette section décrit comment :  Rédiger un rapport sur la riposte à l’épizootie ou à l’évènement zoosanitaire ;  Informer les parties intéressées et la population ;  Préparer des aide-mémoires ;  Communiquer avec les différents partenaires ;  Faire une retro information ;  Préparer des fiches d’information récapitulatives ;  Préparer la lettre d’information du PO  La seconde présentation de la journée était axée à la section VIII intitulée SUIVRE, EVALUER et AMELIORER LA SURVEILLANCE ET LA RIPOSTE. Cette section décrit comment :  Identifier les objectifs et les indicateurs ;  Suivre la qualité des activités de surveillance au niveau de poste d’observation ;  Superviser les activités de surveillance et de riposte ;  Evaluer le système de surveillance et de riposte ;  Prendre des mesures visant à améliorer la surveillance et la riposte.  la troisième présentation de la journée était axée à la section IX sur les RECAPITULATIFS DES DIRECTIVES RELATIVES AUX MALADIES ET EVENEMENTS PRIORITAIRES ; cette section donne des directives spécifiques à chaque maladie et évènement prioritaire pour :  identifier les buts et les objectifs de la surveillance ;  identifier les données de surveillance à analyser et à interpréter ;  prendre des mesures quand des seuils d’alerte et d’intervention pour les maladies animales sont atteints ;  savoir utiliser les outils et les résultats de laboratoire.  Des échanges et discussions étaient intervenus ainsi que la lecture et les amendements des annexes.  Un moment de partage d’expériences des participants était intervenus à la fin de la quatrième journée.  La fin de la journée était sanctionnée par un compte rendu. NB : la fin de l’atelier de formation des formateurs en Surveillance Intégrée des Maladies Animales et Riposte est sanctionnée par le mot de clôture du Directeur de SENES adressé aux participants en les encourent et les félicitant quand à leurs participation durant la formation. 5. METHODOLOGIE La méthodologie de l’atelier a été participative. Des présentations ont été réalisées par les experts du SENES et du Ministère de l’environnement, conservation de la nature et Développement durable. 6. RESULTATS OBTENUS Les résultats suivants ont été obtenus : • les experts au niveau Central SENES et du Ministère de l’environnement ont la maîtrise du guide SIMAR. • Ils sont capables de former les Agents de terrain commis à la surveillance des maladies animales dont les zoonoses à utiliser le guide. CONCLUSION Cet atelier a permis de former les experts du Ministère de Pêche et Elevage (Service National d’EpidémioSurveillance, SENES en sigle) en surveillance intégrée des maladies animales et riposte et Ministère de l’environnement, Conservation de la Nature et Développement durable en tant que formateurs centraux.
ANNEXES A AJOUTER 1. COMPTES RENDUS 2. AGENDA DE L’ATELIER 3. PHOTOS DE L’ATELIER

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